Après une longue période sans congés, j’ai pu profiter la semaine dernière d’une semaine de repos bien mérité.
 
Habituellement, le retour au travail est difficile. Surtout dans la grisaille parisienne de l’automne. Mais pour ma première rentrée à l’UNEDIC, il ne m’aura fallu qu’une matinée pour me rappeler à quel point j’aime ce que je fais.
 
– Tout d’abord, les locaux sont bien situés. Moi qui déteste les transports en commun, c’est un luxe de pouvoir éviter un RER bondé en heure de pointe et je n’ai plus un trajet qui dure plus d’une heure entre mon domicile et mon travail.
 
– Ensuite, en reprenant ma to-do, je me suis dit que les sujets que je porte sont vraiment intéressants. En plus, les travaux que je mène ont une réelle utilité concrète pour les employeurs et les demandeurs d’emploi. Mon travail a du sens, et cela contribue à mon bonheur.
 
– Encore un autre point positif de ma matinée est d’avoir retrouvé mes collègues. J’estime avoir beaucoup de chance, d’être dans cette équipe. Le moral est bon, nous sommes passionnés par nos sujets, nous allons au bout des choses. On se bat pour avancer, mais c’est un effort qui porte ses fruits à son rythme. On aimerait bien sûr pouvoir accélérer les choses. Plus que tout le reste, on se soutient, il y a une vraie solidarité.
 
– Enfin, la seule ombre au tableau de ma matinée, je l’ai trouvé sur Linkedin, avec un post d’un entrepreneur qui tape sur les services publics et Pôle emploi. Le succès de son post me désole, car les gens l’écoutent, alors qu’il ne sait pas à quel point les collaborateurs de Pôle emploi sont investis dans leur travail. Je travaille quasiment au quotidien avec eux, et de tous les organismes de protection sociale avec qui j’ai pu collaborer, c’est à Pôle emploi que j’ai trouvé le plus de personnes expertes dans leur domaine, les plus investis pour satisfaire les usagers et avec la plus grande capacité de réflexion et de prise de recul pour améliorer les processus. Je suis très heureux de pouvoir travailler avec eux et ils participent à ma motivation de reprendre le travail.
 
Nous faisons de beaux métiers au service des autres. Notre aide vous est précieuse. Vous ne connaissez pas nos difficultés (effectifs, ressources, délais, formation). Notre travail n’est pas plus mauvais qu’une administration d’une banque, d’une assurance ou d’un opérateur téléphonique, alors restez sympas et encouragez-nous plutôt que de nous critiquer.