Pour 60% d’Américains, c’est non, ne serait-ce que si un soignant a recours à une intelligence artificielle pour poser un diagnostic ou faire des recommandations de soins.
 
Ils sont pourtant plus nombreux à penser que l’aide d’une IA permettrait de réduire le nombre d’erreurs des soignants.
 
Les Américains notent qu’ils ne sont pas soignés de la même manière selon leur couleur de peau et qu’à nouveau une IA serait plus juste qu’un avis humain.
 
Les métiers du soin sont avant tout des métiers avec des relations humaines. L’utilisation de l’IA serait alors vue comme une dégradation de cette relation entre le patient et le soignant.
 
L’étude indique aux personnes interrogées que l’IA est utilisée ou en cours de développement dans 4 actes médicaux que sont des outils de détection du cancer de la peau, des robots assistants chirurgiens, une IA qui donne des recommandations pour le traitement de la douleur après une opération et des chatbots pour accompagner les personnes avec des troubles mentaux. Les Américains pensent que seule la première utilisation peut conduire à une amélioration.
 
En conclusion, même si la technologie progresse, ce n’est pas pour autant qu’elle est acceptée par la population, surtout pour des actes ou un rapport tacite entre humains est fort.

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