La crise sanitaire a remis sur le devant de la scène la préoccupation des Français pour la santé devant la hausse des salaires et du pouvoir d’achat et la sécurité, la lutte contre la délinquance.

Le travail a un rôle dans la santé. Les employeurs financent les régimes de protection sociale des salariés, ils prennent le relai de la Sécurité sociale pour les absences longues. La mauvaise santé des travailleurs se traduit par de l’absentéisme.

En 2021, après un pic d’absentéisme dû à la covid en 2020, le taux est resté élevé. Si la Covid n’est plus responsable, il en reste des sources d’inquiétude et d’anxiété qui sont restées. D’autres événements hors sphère professionnelle ont des impacts sur le moral des travailleurs : guerre en Ukraine, inflation, crise énergétique…

Les salariés sont aussi plus demandeurs de prévention au travail, ils sont plus soucieux de leur bien-être et donc réduit l’absentéisme.

La culture française de la santé s’est construite autour du soin et non de la prévention. Nous partons avec du retard. C’est un sujet qui arrive maintenant à faire consensus entre les partenaires sociaux.

La prévention en entreprise est surtout tertiaire et secondaire.

Prévention tertiaire = lignes d’écoute psychologique ou de gestion de conflits. En réaction.

Prévention secondaire = actions mises en place quand les risques sont avérés.

Prévention primaire = actions pour diminuer les risques.

Les entreprises ont intérêt à prévenir les risques, car quand les risques se réalisent, elles subissent des impacts financiers et organisationnels avec une hausse de l’absentéisme, des frais de santé.

Synthèse de l’introduction de l’étude de Romain Bendavid et Sabeiha Bouchakour pour la fondation Jean Jaurès : Santé au travail et prévention de l’absentéisme : la nouvelle donne post-Covid
Santé au travail et prévention de l’absentéisme : la nouvelle donne post-Covid – Fondation Jean-Jaurès (jean-jaures.org)