Les allemands et les italiens sont les champions d’Europe du télétravail.
 
En France, seulement un tiers des actifs est concerné. Le télétravail est aussi plus court en France. En France, on y a majoritairement recourt 2 à 3 fois par semaine, alors que chez nos voisins, c’est la forme de 4 à 5 jours qui est majoritaire.
 
Le télétravail concerne surtout en France les catégories socioprofessionnelles supérieures. Il faut un emploi qui permette la mobilité et qui se fait derrière un écran. La France est la reine des inégalités dans ce domaine (39 points d’écart).
 
Par contre, la France est plutôt égalitaire sur le télétravail selon l’âge, alors que chez nos voisins ce sont notamment les jeunes qui le pratiquent. Une hypothèse serait que les jeunes en France étant peu intégrés dans le marché du travail, ils ont moins la possibilité d’y avoir accès. Ils ont été plus marqués par les confinements dans leur jeune carrière pro et donc le travail en présentiel constitue pour eux un élément de socialisation.
 
Tous les pays étudiés s’accordent sur une fréquence moyenne de 2 à 3 jours. Le mode hybride est privilégié.
 
Le télétravail est également bien perçu et procure des avantages. La motivation est plus forte chez ceux qui le pratique.