Avant de parler de la bonne santé des français à la retraite, qu’en est-il au travail ?

La thématique de ce post m’a été inspiré par le visionnage de cette vidéo : Usul. Morts au travail : qui est l’assassin ?

Entre temps, la mutualité française a publié son observatoire sur la santé au travail.

Avant de rentrer dans le cœur du sujet, quelques définitions utiles pour comprendre :

Est considéré comme un accident du travail, un événement causant un dommage corporel ou psychologique qui est arrivé soudainement pendant l’activité professionnelle. La cause de l’accident doit être liée au travail.

La maladie professionnelle est contractée à cause des conditions chroniques du travail.

Ces situations ouvrent droit à des arrêts de travail indemnisés par la Sécurité Sociale et des indemnités complémentaires par l’employeur ou l’assureur.

  • 200 000 travailleurs décèdent chaque année de maladies professionnelles au sein de l’Union européenne.
  • La France est une mauvaise élève avec 3,5 accidents mortels du travail pour 100 000 personnes en emploi. Soit le double de la moyenne européenne.
  • 91% des actifs déclarent avoir connu des difficultés de santé au travail. Les maladies professionnelles ont explosées en 20 ans.
  • En moyenne, il y a 2 décès par jour lié au travail, hors accidents de trajet travail-domicile et maladies professionnelles.
  • Les secteurs les plus accidentogènes sont la construction, le commerce, les transports, l’hébergement, la restauration, l’intérim et le médico-social. (ce sont sans étonnement les secteurs en tension et à qui on a demandé le plus d’effort pendant la covid).
  • La médecine du travail est en crise : difficulté à avoir des rdv ou simplement absence d’information.
  • Les indépendants n’ont souvent aucun suivi de santé au travail
  • La couverture en matière de prévoyance est très inégalitaire, il vaut mieux être cadre dans une grande entreprise qu’ouvrier d’État ou indépendant. Pour les employeurs, la prévoyance est soit perçue comme un facteur d’attractivité, soit comme une source de charge sociale supplémentaire.
  • Le vieillissement de la population active pose un enjeu de protection plus forte et donc plus couteuse.
  • La cause n°1 des maladies professionnelle sont les troubles musculosquelettiques.
  • La moitié des Français pense que les entreprises ne sont pas assez mobilisées dans la prévention au travail.
  • Pourtant, un euro investi = gain plus que doublé pour l’employeur.
  • En 2023, un quart des actifs sera proche aidant, ce qui l’impactera dans sa santé physique et psychique.
  • La santé et le bien-être au travail sont des défis essentiels pour maintenir les seniors en emploi.

Retrouvez tous les détails de l’observatoire ci-dessous, avec également un focus par région et 10 propositions en faveur de la santé au travail.

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