Au niveau national, d’après les chiffres de 2021, il existe 5 confédérations syndicales représentatives. Vous les connaissez au moins de nom :
– la Confédération française démocratique du travail (CFDT) ;
– la Confédération générale du travail (CGT) ;
– Force ouvrière (FO) ;
– la Confédération générale des cadres (CFE-CGC) ;
– la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC).
 
La représentativité est fonction des résultats aux élections professionnelles. Il faut 10% au niveau de l’entreprise, 8% au niveau de la branche et ce dans plusieurs branches.
 
En France, culturellement, l’adhésion se fait par acte militant, on choisit son syndicat pour les idées qu’il porte. En outre, on est aussi dans un entre-deux entre dialogue social et contestation par et vis-à-vis de l’Etat.
 
Les syndicats se réinventent en permanence en traitant de nouveaux thèmes de négociation (égalité homme-femme, sexisme, écologie), en écoutant les militants à la base, et en apportant de nouveaux services (assurances, conseils juridiques, carrière, petites annonces, études, formations, aides).
 
Donc, vous l’aurez compris, la France se caractérise par un pluralisme syndical en fonction de son idéologie politique. Dont les confédérations sont puissantes pour négocier avec le patronat et le gouvernement. Par exemple, pour n’en citer qu’un l’Unédic pour l’Assurance chômage.
 
Adhérez à un syndicat, c’est jouer un rôle en autonomie au sein de son entreprise et aider les confédérations nationales à avoir plus de poids pour négocier. A la fin, tout le monde est gagnant.