En France, ce n’est pas l’Etat qui décide des règles de l’Assurance-chômage, c’est le paritarisme.
 
« C’est quoi déjà le paritarisme ?  » C’est quand des représentants d’organisations syndicales et patronales prennent les décisions.
 
Alors pourquoi c’est bien ?
 
1. Parce que c’est démocratique
Les représentants des syndicats et des patrons sont des personnes que l’on élit. Ces derniers vont également voter pour le bureau et la présidence.
 
2. Parce que ce sont des personnes qui connaissent le travail
Les représentants des syndicats connaissent bien les problématiques des salariés. Les représentants du patronat connaissent bien les problématiques des employeurs. Ensemble, ils peuvent négocier et aboutir à des solutions satisfaisantes pour chaque partie.
 
3. Parce que c’est indépendant
Il est important de séparer les pouvoirs. L’Etat normalement n’a pas à se mêler de ses affaires. Ce sont aux salariés et aux employeurs de définir leurs règles concernant le chômage.
 
Le système tient, mais l’Etat menace souvent ce principe. Il aimerait décider à la place du paritarisme des réformes sociales. C’est ce qui est arrivé à l’Unédic, lors de la dernière réforme de l’Assurance-chômage. L’Etat a repris la plume, et en résulte des règles très complexes.
 
Voilà ma position sur le sujet, mais je suis à l’écoute de vos avis.
Que préférez-vous ? Des réformes timides avec un dialogue social vigoureux entre syndicats et patronats ? Ou des réformes de grandes ampleurs issues du jus de cerveau d’un politique ou d’un haut-fonctionnaire dans son coin ?